Comment protéger vos végétaux des menaces communes

En ville, les plantations sont exposées à des menaces particulières: déneigement, îlots de chaleur et ravageurs urbains. Connaître ces menaces vous aidera à prendre soin de vos végétaux.

Fournir un arrosage adapté

En été, les végétaux aussi sont sujets aux coups de chaleur et aux brûlures! Comme pour l’humain et les animaux, un apport en eau adéquat permet de prévenir ces dangers.

Attention: Lorsque la plante est déshydratée, ses feuilles tombent vers le bas, sont flétries et molles, de couleur jaune ou d’un vert moins vif. N’attendez pas que la plante présente ces signes de carence en eau, car elle subit déjà des dommages.

• Vérifiez l’humidité du sol en moyenne une fois par semaine, et jusqu’à trois fois par semaine lors des périodes de canicule. Enfoncez un doigt dans la terre pour évaluer son taux d’humidité: si le dessus est humide et le dessous, sec, arrosez. Arrosez en profondeur, vous aurez à le faire moins souvent !
• Vérifiez les prévisions météo du lendemain pour évaluer la profondeur de l’arrosage. En général, une bonne pluie qui dure plus de 3 heures en continu équivaut à un arrosage. Une petite averse ne compte pas comme un arrosage: c’est comme boire une gorgée d’eau plutôt qu’un verre complet!
• Arrosez près du pied du plant et évitez d’arroser le feuillage inutilement. Cela prévient les maladies fongiques.
• Arrosez tôt le matin (avant 10 h) ou le soir (après 16 h) pour éviter que le feuillage mouillé ne soit brûlé par le soleil.

Dépister les maladies et contrôler les ravageurs

Les végétaux sont exposés à des pathogènes et à des ravageurs comme le scarabée japonais. Ces menaces peuvent être contrées par les moyens écologiques qui suivent.

• Remplacez les plants morts ou lourdement affectés par une maladie.
• Limitez le plus possible l’utilisation de pesticides. Soyez tolérants: il est naturel que des insectes «abîment» légèrement les plants. Toutefois, si leur utilisation est nécessaire, choisissez des pesticides composés d’ingrédients naturels tels que du savon doux, du bicarbonate de soude ou de l’ail.
• Si des ravageurs de grande taille (mammifère ou oiseau) s’attaquent de manière récurrente aux végétaux, construisez une cage avec du grillage à poules et des tiges de bois rigides.
• Favorisez la présence d’insectes auxiliaires prédateurs en ajoutant des plantes comme les capucines et les graminées. Voici quelques insectes qui seront bénéfiques pour la santé de votre jardin: coccinelle, perce-oreille, carabe, chrysope.

Laisser les «mauvaises herbes» en paix

Toutes les plantes ont un rôle écologique et participent à l’équilibre de la nature. Les herbes spontanées, souvent qualifiées de «mauvaises», améliorent la qualité du sol et augmentent la biodiversité. Les tolérer limitera votre investissement en temps, en argent et en énergie pour vous en débarrasser.

Toutefois, pour des raisons de santé publique, certains végétaux doivent être éradiqués. C’est le cas de l’herbe à poux, dont le pollen est la cause principale du rhume des foins. Notez qu’il ne faut pas mettre les plants arrachés au compost, car les graines peuvent le contaminer et germer ailleurs. Jetez-les plutôt aux ordures.

• En savoir plus sur l’herbe à poux
• Lutte de l’Arrondissement contre l’herbe à poux

Limiter la prolifération

Pour éviter la prolifération des mauvaises herbes, optez pour une couverture au sol.

• Mettez du paillis et renouvelez la couche de paillis lorsque nécessaire. Vous pouvez fabriquer votre propre paillis à l’aide des tiges séchées des végétaux morts.
• Entre vos plants, ajoutez des végétaux couvre-sol ou des plantes rampantes, comme du Sedum linnaeus ou le Festuca rubra.

Entretenir le sol

Tout comme vos plants, votre sol a besoin d’entretien.

• De temps à autre, aérez le sol avec une binette ou avec vos doigts.
• Disposez des déchets végétaux dans un contenant admissible à la collecte des résidus verts et des feuilles mortes (à l’exception des plantes envahissantes comme l’herbe à poux, qui doivent être mises à la poubelle).